Nomenclature

Coturnix novazelandiae Quoy & Gaimard (1830).

Phasianidae

Statut du taxon : accepté
Synonymie : aucune
Noms vernaculaires : caille de Nouvelle Zélande ; Engl. new zealand quail.

 

Bibliographie

R. Howard & A. Moore, A complete checklist of the Birds of the World, Oxford UP, 1980.

R.A. Falla, R.B. Sibson & E.G. Turbot, Birds of New Zealand –  Collins 1987.

Collectif, Illustrated checklist of the birds of the world, Volume 1 Non Passerines, Lynx Edicions 2014.

 

Iconographie : en recherche d'illustration pour ce taxon (in search of illustration for this species)

Sites web non référencés (auteurs inconnus - unknown authors). Please read : photos 1 et 3 (mâles).

Collectif, Illustrated checklist of the birds of the world, Volume 1 Non Passerines, Lynx Edicions 2014 : 2 (dessin)

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Description détaillée

 

Taxinomie : la caille de Nouvelle Zélande aujourd'hui éteinte depuis 1875, était une espèce très proche de la caille des chaumes (C. pectoralis) originaire d'Australie, étant considérée comme une sous-espèce.

 

Caractéristiques : cette espèce ressemblait fortement à la caille des chaumes avec un plumage semblable sur les ailes et les parties supérieures de la tête et du corps, peut-être un peu plus marron ainsi que sur les flancs : brun mêlé de plumes chamois et beige alors que les ailes sont brun-châtain. Les parties inférieures sont également semblable mais les zones blanches du fond est proportionnellement moins étendu avec davantage de marques marron et noires ; les joues, la gorge et les lores sont roux comme chez pectoralis et le centre de la poitrine est noir mais moin étendu. Le sourcil beige est presque invisible chez le mâle. Le bec est brun à brun-gris ; pattes jaunâtres ; iris marron. La femelle est assez similaire à celle de C. pectoralis. Taille : 15-18 cm.

 

Mœurs : la caille de Nouvelle Zélande fréquentait majoritairement les mêmes biotopes que sa cousine, toutes sortes d'espaces ouverts (prairies, landes) pourvu qu'ils ne soient ni très humides ni très arborés mais avec une majorité d'herbacées et sa nourriture était identique. La nidification a lieu entre août et mars mais dépend largement de la saison des pluies. Le nid était une dépression du sol garni d'herbes sèches et caché dans des touffes d'herbes ou sous un petit buisson. La ponte était en moyenne de 8-10 (12) œufs crème-ocré à chamois avec des taches brunes de diverses tailles.

 

Origine géographique : la littérature ancienne la décrit comme assez abondante sur toute la Nouvelle Zélande surtout dans les prairies. Mais rapidement la colonisation s'accentuant, elle fut victime de la chasse pour la nourriture puis de la technique de l'écobuage qui a largement contribué à contrarier sa nidification. Peu à peu l'introduction de mammifères domestiques (chat, chiens) ou sauvages (rats) a fait le reste : sa dernière observation date de 1875.

  Jacques Urban 2018.

 

Statut dans la nature : éteinte depuis 1875