Nomenclature

Corymbia papuana (F. Muell.) K.D.Hill & L.A.S.Johnson (1995)

Myrtaceae

Statut du taxon : accepté

ClassificationSous-genre Blakella - Section Blakearia – Série Tesselaris   J. Urb.
Sous-genre Corymbia, Série Scutiformes (Flora of Australia)

Publication : Telopea 6: 405 (1995).

SynonymieEucalyptus papuana F. Muell. 1875 ; Corymbia paracolpica K.D.Hill & L.A.S.Johnson 1995.

Noms vernaculaires : Gommier fantôme du Cap York; Engl. Cape York Ghost gum

 

Bibliographie

Collectif, Flora of Australia Volume 19, Australian Government Publishing Service, Canberra, 1988.
D.J Boland, M.I.H.Brooker & J.W Brooker, Eucalyptus seeds, 1980.
Brooker & Kleining, Field Guide to Eucalypts, en 3 volumes, 1999 (Vol 1), 2001 (Vol 2) et 1994 (Vol 3).
Collectif, Euclid, Eucalypts of Australia, CSIRO (Compact Disc), 2004.
Urban Jacques, Les cahiers du naturaliste N°27, fascicule 1, Monographie du genre Corymbia, 2012.

 

Iconographie

Collectif, Euclid, Eucalypts of Australia, CSIRO (Compact Disc), 2004 : 2, 5 (Bruce Gray), 6. Authors please read.

Urban Jacques : 4.

Description détaillée

 

Arbre d'environ 15 m (1) qui forme un nœud cotylédonaire. Ecorce entièrement lisse partout sauf très fréquemment sur environ 0,50 cm où elle reste rugueuse et en plaques. Elle est blanche à crème virant au gris-vert au fur et à mesure de l'exposition au soleil. Les petits rameaux sont ronds et sétacés. Les feuilles juvéniles sont courtement pétiolées, opposées à sub-opposées puis alternes. Elles sont d'abord elliptiques-ovales puis vite fortement ovales ou cordiformes à lancéolées (5-19 X 2,2-11 cm). Base arrondie ou lobée et enfin rétrécie sur le pétiole. Elles sont vertes à gris-vert, ternes glabres ou à peine sétacées. Les feuilles adultes sont alternes, lancéolées (9-21 X 1,6-3,5 cm) avec un pétiole de 7-25 mm. Base rétrécie sur le pétiole et bords souvent ondulés. Elles sont concolores, ternes ou à peine brillantes et vertes à vert-jaune. Nervures intramarginales présentes. Réticulation très dense et glandes oléifères pas très visibles. Inflorescences axillaires composées de panicules pédonculées (1-10 mm) plus espacés que la moyenne du sous-genre avec des entrenœuds plus grands. On compte 3-7 fleurs par ombelle, pédicellées (2-8 mm). Boutons pyriformes (4-6 X 4-5 mm), vert-jaune ; cicatrice présente. Operculum arrondi parfois apiculé. Fleurs blanches, parfumées, en octobre-novembre. Fruit pédicellé, en forme d'urne ou de tonneau (7-12 X 6-8 mm) avec col ; 3 valves nettement incluses. Graines brun foncé en forme de coupe aplatie, sans aile. Environ 70-120 graines viables au gramme.
 
Certains auteurs avaient considéré C. aparrerinja comme une variété de C. papuana mais au regard de son écorce lisse sans fibre persitante à la base et surtout à cause de ses inflorescences compactes différentes de C. papuana et alliés, il est plus judicieux d'en faire une espèce à part entière.
 
(1) Euclid lui attribue une taille de 40 m qu'on ne retrouve pas sur les autres ouvrages qui tous mentionnent plutôt 15 m.

Origine géographique : cette espèce est originaire de l'extrême Sud l'île de Nouvelle Guinée et dans le Nord est de la Péninsule d'York (Queensland). Pousse sur des sols légers même s'ils sont souvent argileux.

Jacques Urban, 2011.

 

Statut dans la nature : en danger ; vulnérable ; pas globalement menacée ; fréquente; abondante
Culture en Europe : aucune ; occasionnelle; peu commune ; commune ; abondante - Zone de rusticité : 10-13