Eucalyptus amygdalina Labill. (1806)

 

Grand arbre jusqu'à 30 m mais le plus souvent de 15-20 m et même parfois seulement un arbuste de 10 m. Allure robuste et majestueuse. Forme un nœud cotylédonaire. Ecorce rugueuse partout, gris-brun et finement fibreuse mais lisse sur les branches supérieures, grisâtre à saumon ou blanche s'exfoliant en rubans. Les feuilles juvéniles sont sessiles et opposées sur 10-15 paires, puis alternes ; elles sont elliptiques, lancéolées ou falciformes (2,8-5,5 X 0,2-1,2 cm), vertes à presque glauques. Feuilles adultes alternes, pétiolées (4-20 mm), lancéolées à linéaires et légèrement falciformes (5,5-12 X 0,4-1,2 cm). Base rétrécie, concolores, vertes légèrement brillantes ou ternes et parfois bleutées avec une réticulation éparse ou absente ; glandes oléifères dans les aréoles et forte odeur mentholée quand on les froisse. Inflorescence avec un pédoncule de 4-10 mm portant 11 à 15 boutons floraux ou plus, pédicellés (1-5 mm), verts à vert-jaune, obovoïdes (4 X 2-3 mm) avec un operculum arrondi, hémisphérique, parfois légèrement apiculé. Cicatrice absente. Fleurs blanches habituellement entre septembre et janvier mais aussi à partir de juillet. Fruit sessile ou subsessile en forme de coupe (4-7 X 4-7 mm) et 3-4 valves au niveau ou internes. Graine brune, pyramidale à cuboïde avec la partie dorsale lisse. Après la germination, les jeunes sujets ont des feuilles sessiles et opposées sur 12-15 paires, étroites-lancéolées (3,5-8,5 X 0,3-1,2 cm), à base amplexicaule ou arrondie, vertes à gris-vert. En revanche les jeunes plantes ont peu ou pas de glandes oléifères. Rustique sans doute au-delà de -12°C ; intéressant par son odeur de menthe et son feuillage agréable.

Origine géographique : endémique des deux tiers Nord-est de la Tasmanie cette espèce pousse depuis la côte jusqu'aux contreforts du Plateau Central mais elle est peu présente en altitude qui dépasse toutefois les 1000 m.