Nomenclature

Columba trocaz Heineken (1829).

Columbidae

Statut du taxon : accepté
Synonymieaucune.
Noms vernaculaires : pigeon trocaz ; Engl. madeira laurel-pigeon.

Bibliographie

R.D. Etchecopar & F. Hüe, Les Oiseaux du Nord de l'Afrique, Boubée, 1964.

Derek Goodwin, Pigeons and Doves of the World, 1977.

R. Howard & A. Moore, A complete checklist of the Birds of the World, Oxford UP, 1980.

Collectif, Handbook of the birds of the world, Volume 4 - Lynx Edicions 1997.

Collectif, Illustrated checklist of the birds of the world, Volume 1 - Lynx Edicions 2014.

 

Iconographie :

Collectif, Handbook of the birds of the world, Volume 4 - Lynx Edicions 1997 : 1.

Urban Jacques 2. aire naturelle de répartition.

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Pigeon trocaz

Description détaillée

 

Taxinomie : le pigeon trocaz forme une super-espèce avec C. bollii avec lequel il est souvent considéré comme une même espèce. Il est aussi proche parent de C. palumbus, C. unicinta voire C. junoniae.

 

Caractéristiques : Le pigeon trocaz mesure environ 38 à 40 cm et pèse autour de 500 g. Il se distingue du pigeon ramier (C. palumbus) par sa couleur ardoise plus foncée, les taches du cou gris argenté se rejoignant à la nuque, la gorge et le haut du cou gris, la poitrine rose plus terne et tendant vers l'orange. Les zones rosâtres sont plus restreinte tandis que la tache alaire est absente. Iris jaune pâle; peau orbitale rouge, pattes rouge corail. Les sexes sont identiques. Les juvénile sont plus ternes et plus bruns, sans irisation. Il se nourrit principalement de fruits, mais ne dédaigne pas les feuilles ou les céréales. Toutefois, la majeure partie de sa nourriture se compose des fruits du laurier des Azores (Laurus azorica) et de diverses autres espèces de laurier (Ocotea foetens ou Persea indica) et de myricaria faux-hêtre (Myrica faya) qui produit d'abondantes drupes. En automne, le pigeon trocaz visite les zones cultivées, se nourrissant de céréales et d'autres fruits à la fois dans la canopée et sur le sol. Se reproduit presque toute l'année, mais principalement de février à juin. La plupart des nids sont situés dans des crevasses et les cavités de falaises inaccessibles et plus rarement sur des lauriers. Le nid est une plateforme de brindilles et rameaux fins plutôt en désordre. La ponte n'est que d'un seul œuf blanc dont l'incubation dure 19-20 jours. Le jeune quite le nid au bout de 4 semaines environ.

 

Origine géographique : cette espèce est endémique de l'île de Madère et est même localisée à sa moitié Nord avec une station dans le Sud-ouest de l'île. Elle fréquente les zones de forêts d'altitude, souvent où les nuages s'accrochent. Ce sont des zones de forêts composées de grands arbres dont diverses espèces de lauriers de différents genres (Laurus, Persea, Ocotea) et de bruyère en arbre (Erica arborea) qui est en fait un arbuste méditerranéen de 2 m.

Jacques Urban 2021.

 

Statut dans la nature : en danger ; vulnérable ; pas globalement menacée ; fréquente ; abondante

Elevage en Europe : aucun ; occasionnel ; peu commun ; commun ; abondant.