Nomenclature

Corymbia bella K.D.Hill & L.A.S.Johnson (1995)

Myrtaceae

Statut du taxon : accepté

Classification : Sous-genre Corymbia, Section Blakearia, Série Tesselaris J. Urb. (2012).

Publication : Telopea 6: 411 (1995).

SynonymieEucalyptus bella (K.D.Hill & L.A.S.Johnson) Brooker 2000.

Noms vernaculaires : gommier fantôme élégant ; Engl. weeping ghost gum

 

Bibliographie

Collectif, Flora of Australia Volume 19, Australian Government Publishing Service, Canberra, 1988.

D.J Boland, M.I.H.Brooker & J.W Brooker, Eucalyptus seeds, 1980.

Brooker & Kleining, Field Guide to Eucalypts, en 3 volumes, 1999 (Vol 1), 2001 (Vol 2) et 1994 (Vol 3).

Collectif, Euclid, Eucalypts of Australia, CSIRO (Compact Disc), 2004.

Urban Jacques, Les cahiers du naturaliste N°27, fascicule 1, Monographie du genre Corymbia, 2012.

 

Iconographie

Brooker & Kleinig, Field Guide to Eucalyptus Vol III.  1994 : 1 et 2.

Collectif, Euclid, Eucalypts of Australia, CSIRO (Compact Disc), 2004 : 4 et 5.

URBAN Jacques : 3.

 

Description détaillée

 

Arbre d'environ 20 m qui forme un nœud cotylédonaire. Écorce entièrement lisse partout, pulvérulente, blanche à crèmesauf parfois à la base du tronc où elle reste rugueuse ou fibreuse plutôt chez les vieux sujets. Les petits rameaux sont ronds et glabres. Les feuilles juvéniles sont pétiolées, opposées à sub-opposées. Elles sont d'abord elliptiques et petites puis vite plus longues et lancéolées (6,5-12 X 1,7-3 cm). Base rétrécie sur le pétiole. Elles sont vertes, ternes et glabres. Les feuilles adultes sont alternes, lancéolées à falciformes (7-23 X 0,6-2,5 cm) avec un pétiole de 5-21 mm. Base rétrécie sur le pétiole et bords souvent ondulés et indentés. Elles sont concolores, ternes ou à peine brillantes et vertes à gris-vert. Nervures intramarginales présentes. Réticulation très dense et glandes oléifères pas très visibles. Inflorescences axillaires (parfois terminales sur de petits rameaux) composées de panicules pédonculées (1-9 mm) plus espacés que la moyenne du sous-genre avec des entrenœuds plus grands. On compte 3 (rarement 7) fleurs par ombelle, pédicellées (1-5 mm). Boutons pyriformes (5-7 X 4-5 mm), verts et lisses ; cicatrice présente. Operculum arrondi parfois apiculé. Fleurs blanches à crème, parfumées, entre septembre et janvier. Fruit pédicellé cupulaire ou en forme d'urne ou de tonneau parfois presque cylindrique (8-11 X 6-11 mm) sans col ; 3 valves nettement incluses. Graines brun foncé en forme de coupe aplatie, sans aile. Cette population est en fait une séparation des populations plus occidentales de C. papuana. Elle se distingue aisément de C. tesselaris par l'absence d'une écorce basale craquelée. Elle se distingue de C. arafurica très proche par ses feuilles juvéniles plus courtes et moins larges et par une écorce rugueuse persistante peu importante mais est-ce un caractère suffisant pour en faire deux espèces ?

 

Origine géographique : on la trouve dans une large bande au Nord de l'Australie, depuis le Nord de l'Australie Occidentale jusqu'au Nord de la Péninsule d'York où sa répartition est toutefois plus éparse. Elle préfère les sols frais à humides au moins régulièrement et de ce fait on la trouve fréquemment dans les plaines inondables ou les cuvettes..

Jacques Urban, 2011.

 

Statut dans la nature : en danger ; vulnérable ; pas globalement menacée ; fréquente ; abondante

Culture en Europe : aucune ; occasionnelle ; peu commune ; commune ; abondante - Zone de rusticité : 10-13