Eucalyptus dorrigoensis (Blakely) L.A.S. Johnson & K. Hill (1990)

 

Arbre moyen à grand pouvant atteindre 30 m avec un port élancé peu ramifié. Contrairement à mannifera, l'écorce est lisse partout à l'exception de la base du tronc et des grosses branches où subsistent toujours plus ou moins des lambeaux rugueux gris-brun qui se desquament. Ailleurs, elle est blanchâtre, crème, rosée avec des marques grises et souvent légèrement poudreuse. Les feuilles juvéniles sont sessiles et opposées sur de nombreuses paires, ovales à larges-lancéolées (3,5-8 X 1,3-4 cm), à base amplexicaule puis arrondie, ternes, vertes à bleu-vert ou glauques. Feuilles adultes alternes pétiolées (0,5-2,5 cm), lancéolées à falciformes (6-22 X 1,2-2,7 cm). Base rétrécie, vertes, ternes ou légèrement brillantes avec une réticulation modérée à dense et de nombreuses glandes oléifères dans les aréoles. Inflorescence pédonculée (4-10 mm) portant 7 boutons floraux verts courtement pédicellés (1-3 mm), ovoïdes (4-5 X 2-3 mm) avec un operculum conique. Cicatrice présente. Fleurs blanches entre janvier et mars mais parfois en avril-mai. Fruit sessile ou pédicellé (1-2 mm), hémisphérique à obconique ou en forme de coupe (3-4 X 4-5 mm) ; 3 (4) valves saillantes ou au niveau. Graine brune à noire ovoïde-aplatie, plissée. Après la germination, les jeunes sujets ont des feuilles sessiles opposées sur au moins 15-16 nœuds, lancéolées avec la base amplexicaule (3,5-8 X 1,3-3 cm) ; les nouvelles feuilles sont ondulées lorsqu'elles apparaissent. Le nombre important de feuilles juvéniles opposées et sessiles est un caractère déterminant.

Origine géographique : espèce très localisée, endémique de l'extrême Nord-est de la Nouvelle Galles du Sud et restreinte à 2 stations, autour de Dorrigo et à l'Est de Tenterfield.