Eucalyptus coccifera J. D. Hook. (1847)

 

Arbuste de 5-6 m ou arbre de 10-15 m qui forme un nœud cotylédonaire. Ecorce lisse partout, gris pâle ou jaune ou rose blanchâtre lorsqu'elle est récente avec occasionnellement des cicatrices transversales. Les feuilles juvéniles sont sessiles et opposées sur 10-15 paires, puis alternes ; elles sont elliptiques, cordiformes ou orbiculaires (1,5-4,5 X 0,7-2,3 cm), bleu-vert, apiculées. Feuilles adultes épaisses, alternes, pétiolées (8-22 mm), elliptiques ou lancéolées (5-10 X 1-2 cm). Base rétrécie et apex nettement terminé par un crochet (uncinate) très visible sur la photo 4. Elles sont concolores, bleu-vert et plutôt brillantes avec une réticulation éparse peu visible ; glandes oléifères dans les aréoles. Le pétiole et les nouveaux rameaux sont nettement rougeâtres avec souvent une légère pruine blanche. Inflorescence avec un pédoncule de 4-12 mm portant 3 à 9 boutons floraux, pédicellés (1-7 mm), obovoïdes (5-8 X 4-7 mm) avec un operculum arrondi, aplati, colorés de pourpre et presque toujours ridé et très verruqueux. Cicatrice absente. Fleurs blanches, rarement roses entre novembre et février. Fruit sessile ou légèrement pédicellé en forme de coupe ou hémisphérique (6-12 X 8-13 mm) souvent avec 2 côtes et 3-4 valves au niveau ou internes. Graine brune, pyramidale avec la partie dorsale lisse. Après la germination, les jeunes sujets ont des feuilles sessiles et opposées sur 12-15 paires, elliptiques à cordiformes (2,5-5 X 1,5-3,8 cm), à base amplexicaule, vertes à gris-vert. Les jeunes pousses sont toujours verruqueuses et plus ou moins rougeâtres. Espèce rustique jusque vers -15°C et sans doute au-delà, intéressante notamment par son écorce panachée à dominante claire. Peu de glandes oléifères dans les feuilles juvéniles. Tolère les sols calcaires.

Origine géographique : endémique de la Tasmanie (Mont Wellington et Plateau Central) où il pousse en altitude jusqu'à la limite de croissance des arbres.